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Johann Christoph Vogel - La Toison d’Or (2013)

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Johann Christoph Vogel - La Toison d’Or (2013)

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CD I [45:41]

01 Ouverture

Acte premier

02 Récit : Où sommes-nous... (Hipsiphile, Arcas)
03 Air : Hélas ! À peine un rayon d’espérance... (Hipsiphile)
04 Chœur et récit : Des fiers taureaux de la Colchide... (Hipsiphile, Médée, Arcas, Chœur de Jeunes Filles)
05 Gavotte
06 Chœur : Dans ces combats... (Deux Suivantes, Chœur de Jeunes Filles)
07 Récit : Qu’entends-je ? Quel hymen ? (Hipsiphile, Médée)
08 Duo avec chœur : Quelle trahison ! Quel outrage ! (Hipsiphile, Médée, Chœur)
09 Air : Grands dieux ! Pour une infortunée... (Hipsiphile)
10 Récit et air : Quoi ! Jason a formé les nœuds de l’hyménée... (Médée)
11 Marche
12 Récit et air : Nous triomphons, princesse... (Médée, Jason)
13 Récit : Pourquoi m’as-tu caché cet hymen... (Médée, Jason)
14 Scène et air avec chœur : Quelle férocité ! (Jason, Chœur des Argonautes)
15 Récit : Que vois-je ? Quel objet... (Hipsiphile, Jason) 1:06
16 Air : Vous avez fait naître ma flamme... (Jason) 0:41
17 Récit : Quels sont donc les discours... (Hipsiphile, Jason) 1:25
18 Air et récit : Viens donc finir des jours... (Hipsiphile, Jason) 2:29
19 Scène avec chœur : N’abandonnons pas notre reine ! (Hipsiphile, Jason, Chœur des Argonautes) 2:43

CD II [63:35]

Acte deuxième

01 Récit : Ma sœur, qui vous amène... (Médée, Calciope)
02 Air : Ah ! bannissez un funeste désir... (Calciope)
03 Récit : C’en est donc fait... (Médée)
04 Invocation magique : Ô nuit, dans ces forêts... (Médée)
05 Air : Des mers, vents orageux... (Médée)
06 Récit : Mais, hélas ! qui pourrait... (Médée)
07 Récit : Les éléments troublés... (Médée)
08 Tempête : Vois-tu blanchir les flots... (Hipsiphile, Jason, Chœur des Argonautes, Chœur de Matelots)
09 Récit : Ce jour sera marqué... (Hipsiphile, Médée, Jason)
10 Air et récit : Soleil, auteur de la lumière... (Médée, Jason)
11 Air et récit : Je suis venu chercher les palmes... (Jason, Médée, Hipsiphile)
12 Trio avec chœur : Oui ce fer va percer ton sein... (Hipsiphile, Médée, Jason, Chœur des Argonautes)
13 Scène avec chœur : Ô crime épouvantable ! (Jason, Chœur des Argonautes)
14 Marche lugubre : Allons lui préparer... (Jason, Chœur des Argonautes)

Acte troisième

15 Scène avec chœur : Avancez ! Dans les airs... (Deux Suivantes de la Sybille, Chœur de Suivantes)
16 Récit : Oui ce jour... (Médée, Calciope, Chœur du Peuple de Colchos)
17 Air et récit : Ah ! ne me parlez plus... (Médée, Calciope)
18 Scène avec chœur : Ah ! si la pitié... (Médée, Calciope, Chœur du Peuple de Colchos)
19 Invocation : Viens, ô divinité terrible... (Médée)
20 Récit : Quel hymen ! (La Sybille, Chœur de Voix souterraines)
21 Air : Fuis ! Dérobe ta tête... (La Sybille)
22 Récit : Va, laisse-moi remplir... (Médée)
23 Air : La tristesse, la crainte et la rage... (Médée)
24 Scène avec chœur : Quoi, déjà dans les airs... (Médée, Jason, Chœur des Argonautes)
25 Récit : Tout obstacle est détruit... (Médée)
26 Chœur, récit et scène : Quel triomphe ! (Médée, Jason, Chœur des Argonautes)
27 Récit : Voilà donc le dessein... (Médée)

Marie Kalinine, Médée (mezzo-soprano)
Jean-Sébastien Bou, Jason (baritone)
Judith Van Wanroij, Hipsiphile (soprano)
Jennifer Borghi, La Sybille (soprano)
Hrachuhi Bassenz, Calciope (soprano)
Martin Nyvall, Arcas (tenor)

Chor des Staatstheater Nürnberg
Le Concert Spirituel
Hervé Niquet - conductor

 

A contemporary of Mozart, Johann Christoph Vogel also died at an early age. Forward looking in approach, this composer of a tormented disposition, sought to extend the operatic revolution undertaken by Gluck in the 1770s. First performed in 1786 at the Opéra de Paris, La Toison d’or reveals that search for an expressive art which demanded an all-embracing involvement from the performers and supplied the music with a sometimes unbearable intensity for audiences of the time. The heroine Médée allows her despair to break out with the same emphasis as in the later representation of the character by Cherubini in 1797. It is no wonder that Berlioz considered Vogel as one of the pioneers of French Romanticism.

After recent successes obtained by their recordings devoted to the sacred music which is so close to them (Bouteiller, Striggio, Le Prince), Hervé Niquet and Le Concert Spirituel return to another of their great specialities, the tragédie lyrique, with a new large-scale operatic recovery. Marie Kalinine, Judith Van Wanroij and Jean-Sébastien Bou embody to perfection those mythological figures so dear to French 18th century audiences. This opera will definitely surprise modern-day listeners by its clear Germanic influence which arises, ultimately, from the composer’s nationality! ---glossamusic.com

 

Hervé Niquet et son Concert Spirituel poursuivent leur exploration d'opéras français de la période immédiatement pré-révolutonnaire ou post-révolutionnaire pour la plupart tombés dans un profond oubli, jamais rejoués, jamais enregistrés ou presque depuis leur création. Si certains opus laissent un goût incertain, d'autres réalisations nous révèlent un charme et des qualités musicales réelles qui méritent qu'on s'y attarde. C'est assurément le cas avec "La Toison d'or", l'un des deux opéras jamais écrits par Johan Christian Vogel, compositeur allemand, installé en France et grand espoir déçu de l'Académie Royale de Musique. Vogel, contemporain de Mozart, fut avant tout un fervent admirateur de Gluck et n'hésitait pas à se considérer comme le fils spirituel de celui qui avait révolutionné le genre musical de la deuxième partie du XVIIIème siècle en France. "La Toison d'or", énième réinterprétation du mythe de Médée, lui fut d'ailleurs explicitement dédiée.

L'oeuvre séduisit les artistes de l'époque, fit l'objet d'une belle promotion mais dut être arrêtée brutalement au bout de la septième représentation, le public ne répondant pas présent et l'accueil réservé étant froid. La faute à une conjonction de facteurs. Un livret (pourtant loin d'être le plus absurde du genre !!!!) qui faisait de Jason un être veule, changeant d'avis comme de chemise, profondément détestable alors qu'il occupait un des deux rôles centraux. Une partition qui ne laissait aucune place aux ballets alors que le public en était friand (tant et si bien d'ailleurs qu'après son retrait de la scène, l'Opéra conserva la partition d'orchestre pour en faire une musique de ballets tant qu'une nouvelle oeuvre soit composée en toute hâte par un autre compositeur, histoire de trouver quelques recettes !). Une cabale, comme il était quasiment d'usage à l'époque entre les tenants de la tradition françaises prônant un retour à Rameau, ceux du style italianisant à la Spontini, Piccini et autres et ceux fervents d'une école dans le droit fil de Gluck mais modernisé. Or, c'est bien ce qui fut reproché le plus à Vogel : à trop vouloir honorer Gluck, il finit par l'imiter, manquant de personnalité et d'innovation. Vogel dut d'ailleurs reprendre sa partition pour la faire évoluer avant de la redonner en 1788, deux ans après sa création, pour trois nouvelles représentations. Malheureusement, son décès brutal, conséquence collatérale d'un alcoolisme forcené, d'une vie d'excès et d'un manque de soins, dans la nuit entre la deuxième et la troisième représentation sonna définitivement le glas d'un opéra qui rejoignit jusqu'à sa résurrection ici les étagères de la bibliothèque de l'Opéra.

Or, découvrir cette oeuvre deux cent trente ans ou presque plus tard réserve un certain plaisir. La musique y est belle, inventive, les récitatifs joliment orchestrés, loin des poncifs de l'époque ou d'un style déclamatoire assommant. Les airs, assez courts, sont très joliment conçus et jamais on ne s'ennuie même si l'on ne peut assurément crier au chef-d'oeuvre. Le rôle dévolu à Médée est assez écrasant, la mezzo devant sans cesse parcourir tout le spectre de sa tessiture jusqu'à des ut improbables et passer brutalement d'un registre presque susurré à celui d'une folie explosive, nécessitant par là des moyens techniques et artistiques significatifs. Or, Marie Kalinine s'en sort très bien et s'impose avec autorité et naturel dans ce rôle pourtant écrasant, contribuant pour beaucoup à la réussite de l'enregistrement. On appréciera aussi le beau timbre du baryton français qui monte à toute allure depuis un an, Jean-Sébastien Bou, qui avait enthousiasmé Paris en Maarouf, subjugué Lyon en Claude Gueux lors de la création de l'opéra de Thierry Escaich, et qui éclaire le rôle ingrat qui lui est confié ici. L'Hipsiphile (l'épouse bafouée et sacrifiée de Jason) incarnée par Judith Van Wanroij est de toute beauté et finit de faire du trio principal l'atout maître de cette interprétation. On sera plus réservé sur le rôle mineur de Calciope où la soprano Hrachuhi Bassenz nous donne à entendre un timbre assez bouché tandis que les autres rôles sont correctement tenus. Hervé Niquet dirige avec passion, conviction et autorité son ensemble passé maître dans le genre. Les deux principales réserves iront cependant aux choeurs, au français approximatif et pas toujours bien en place, et à la prise de son beaucoup trop réverbérée et trop présente au point d'en être un peu envahissante, d'où une écoute qui doit absolument se faire sur un volume au plus moyen.

In globo, une jolie découverte cependant. ---Jolie découverte, amazon.fr

download (mp3 @320 kbs):

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