Joseph-Nicolas Pancrace Royer – Zaïde, Reine de Grenade (2005)
Joseph-Nicolas Pancrace Royer – Zaïde, Reine de Grenade (2005)
CD1 Tracks 1 -12 CD2 Tracks 1 - 16 Jeni Bern (soprano) - Zaďde & Venus Sophie Bevan (soprano) - Isabelle & L'Amour Mark Wilde (tenor) - Almanzor Daniel Auchincloss (tenor) - Octave Jacques Imbrailo (bass) - Zuléma & Mars The Band of Instruments Nonsuch Singers Conductor - Graham Caldbeck Abbé de la Marre - libretto
The name of Lionel Sawkins, who edited this opera for performance and composed the missing inner parts for several choruses, is currently more familiar to music lovers (and, especially, to record collectors) than that of Joseph-Nicolas-Pancrace Royer (1705-55), who is best known for his extravagant harpsichord pieces worked up from his operas (e.g. La Marche des Scythes).
Sawkins' programme notes for this concert are ©1992, 2005, so I shall not venture out onto the quicksands, quagmire or minefield that will have been at the back of the minds of some listeners to his pre-concert talk. I limit myself instead to welcoming Zaïde, Reine de Grenade (1739) as a very viable and enjoyable opera, carefully prepared in 18th-century pronunciation and given by an accomplished and well balanced team of young singers, supported by Grahame Caldbeck's expert chamber choir and the admirable Oxford-based authentic instrument orchestra The Band of Instruments.
The soloists were well balanced, although Jacques Imbrailo was a little too inclined to bluster (not always inappropriately) and Daniel Auchincloss was only able to take his eyes from the score momentarily. Jeni Bern was generally fine as Zaïde but muted some dramatic opportunities, Sophie Bevan delightful as her slave Isabella. Sawkins emphasised the light-heartedness of the Prologue, but Graham Caldbeck seemed confused about when to allow or discourage applause during the long evening.
The pre-concert event was frustrating, limited to some twenty minutes or so and brought to an undignified end peremptorily by a loud-speaker announcement to clear the hall, leaving no possibility of questions from the audience!
Sawkins had largely confined himself to repeating parts of his concert notes, permitting Lisa Goode Crawford, noted American musicologist and harpsichordist, only to content herself (and tantalise the audience) with but fragments of a couple of the harpsichord pieces. We were told that by special request the lights would remain bright for us to read the bi-lingual texts during the concert; in the event, they were dimmed, but not too much. One could manage to read the English paraphrase more easily than the French facsimile of 1756.
The audience was deplorably small for an auspicious London premiere. It was being recorded for the Nonsuch Singers archive, but in the present climate may not reach the public as a CD? Zaïde, Reine de Grenade is well worth considering for a staged performance, in which the characterful entractes and dances would find their proper place. ---musicalpointers.co.uk
Ballet héroïque en un prologue et trois actes, sur un livret de l’abbé de La Marre (1708 – 1742), représenté à l’Académie royale de musique, le 3 septembre 1739.
La distribution réunissait : Albert (Mars), Mlle Fel (Vénus), Mlle Coupée (L’Amour) dans le prologue, Mlle Pélissier (Zaïde, Reine de Grenade), Le Page (Zulema, Prince de la maison des Zégris), Tribou (Almenzor, Prince de la maison des Abencerrages), Jélyotte (Octave, Prince Napolitain), Mlle Erémans (Princesse Napolitaine), Albert (un Chef des Turcs).
Selon certains, l’opéra ne se serait soutenu que grâce au couple de danseurs formé par Barbara Campanini, dit la Barbarina, et son partenaire, le napolitain Rinaldi Fossano, qui dansaient ensemble plusieurs entrées dans différents genres de pantomime qu’on ne se lasse point de voir. On relève dans les Nouvelles à la main du 28 octobre : A l’égard de la nouvelle danse pantomime de la demoiselle Barbarina et du danseur italien, on en a été très satisfait, paraissant encor plus surpenant que les précédentes par les pas extraordinaires et la légèreté.
Une quatrième entrée, Momus amoureux, fut ajoutée le 27 octobre 1739, avec Tribou (Momus), Albert (Licidas), Mlle Fel (Philis).
Le 18 février 1740, Zaïde fut suivi de Cariselli et de Pourceaugnac.
Une reprise eut lieu, d’abord au Château de Versailles, le 10 mai 1745, puis le 13 mai 1745 au Palais Royal, avec Le Page (Mars), Mlle Jacquet (Vénus), Mlle Romainville (L’Amour) dans le prologue, Mlle Chevalier (Zaïde), Chassé (Zulema), Jélyotte (Almanzor), Poirier (Octave), Mlle Bourbonnais (Isabelle).
De nouvelles reprises eurent lieu au Palais Royal, le 17 août 1756, puis le 24 avril 1770, avec MM. Legros, Larrivée, Gélin, Mmes Larrivée, Dubois.
Charles Burney assista à la représentation du 15 juin, et écrivit : L’opéra de ce soir fut joué pour la première fois en 1739, rejoué en 1746, en 1756 et à présent, pour la quatrième fois, en 1770. Les Français le nomment ballet-héroïque, l’œuvre étant entremêlée de danses, qui forment une partie essentielle de la pièce. Je crois que l’intérêt du drame n’entre que pour peu de chose dans ces sortes de représentations ; c’est du moins le jugement que l’on peut retirer de celle-ci, ou de quelques autres de la composition de Rameau. La musique de Zaïde est de Royer. Il est assez étonnant qu’on n’ait toujours rien composé de mieux, ni d’un goût plus moderne, alors que le style de la musique a complètement changé dans le reste de l’Europe. On a beau accuser les Français d’avoir l’esprit généralement plus léger et plus capricieux que leurs voisins, ils n’ont pas fait le moindre pas en avant dans leur musique depuis trente à quarante ans. […] Revenons à l’opéra de Zaïde : il est irréfutable qu’en fait de mélodie, de nuances, de contraste et d’effet, c’est un ouvrage très médiocre et au-dessous de toute critique. Mais en même temps, on conviendra que la scène est belle et élégante, que les costumes et les décorations sont superbes, la danse exquise et les machines des plus ingénieuses. Hélas, tous ces objets ne flattent que les yeux, alors qu’un opéra, dans tout autre pays, est fait pour flatter l’oreille. Un drame lyrique qui n’a rien d’intéressant dans le poème, dont la musique est mauvaise et le chant pire encore, ne répond nullement à l’idée que l’on se forme à l’étranger de cette sorte de spectacle.
L’œuvre fut jouée à Lyon, dans la salle du Jeu de Paume de la Raquette Royale, en 1749/50, à l’initiative de Mangot, beau-frère de Jean-Philippe Rameau.
“133me Opé. C’est un Ball. héroïque en 3 Actes précédés d’un Prolog. les paroles sont de La Marre, & la musiq. de Royer, elle est gravée partition in-fol. La premiere représentation s’en donna le 3 Septembre 1739, & il eut du succès. Le Prologue se passe entre Mars, Venus & l’Amour. Le sujet de la piece est, à peu de chose près, imaginé; il n’y a d’historique que la haine des Zégris & des Abencerages : on auroit voulu que le fonds de l’ouvrage fût plus intéressant, & la versification en satisfit plus que le plan.” (de Léris – 1763). ---operabaroque.fr
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